WOMAN (Bang! Rds)

NY City, ou cette mégnlopolis que le poète beut Ginsberg montrait du doigt comme le grand Moloch de L'Amcrikkke, vient de mettre bas un de ces groupes qu‘il conviendrait mieux de nommer "phalanges de la mort", tant s'en dégage de noirceur, tant le malaise vous prend à la gorge ; WOMAN. Imaginez Tex Perkins la Bête à Bourbon, copulant avec La Muerœ, affublé du masque d'Hannibal Lecter, et vous obtiendrez ce blues anthropophnge, qui vous assène d'un fougueux coup de schlague en pleine face ! De mémoire, excepte Birthday Purty ou la violence glaciale d'Unsane, l'on avait encme jamais entendu rock des plus sulïocants, lourd et écumant de colère une Nuit de Walpurgis. guitares-drone vrillées en fil de fer barbelés, basse lascive et voix gutturale sur fond de tambours eourroucés... "Give . me A Woman" éructait Lux lnterior : son voeu a enfin été exaucé. Le dernier schisme du rock‘n'roll en perspective. . . (SB)



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